Azza Slimene défend son rôle dans Baraa et dénonce une société patriarcale
Azza Slimene était l’invité de Mohamed Khammesi pour donner son point de vue par rapport à son rôle de Mariem dans Baraa.
Slimene a déjà annoncé son retrait momentané de la scène pour se focaliser sur ses études de cinéma à New-York mais elle a accepté l’offre de Sami Fehri qui a le mérite de sa découverte dans le 7eme art.
Elle s’est opposée par la même occasion aux idées reçues par rapport au fait de devenir actrice et de suivre, par force, des cours de théâtre. Elle explique qu’elle aime regarder des pièces de théâtre mais j’aime pas prendre les cours et s’oppose aux critiques de ceux qui n’acceptent pas le fait qu’un acteur ne soit pas issu d’une école de théâtre.
Dans sob rôle de Mariem, elle a affirme avoir eu la joie d’être à nouveau la fille du grand Fathi Haddaoui (Wannès). Elle explique avoir détesté Omar mais qu’elle apprécie Mohamed Ali Ben Jemaa, dans la vraie vie.
Contrairement à ce qui a été dit, la maladie mentale de Mariem existe. Il s’agit d’un deuil mélangé au déni de la perte d’un être cher.
La scène la plus difficile à tourner pour Azza Slimene était la scène finale où elle devait accoucher, seule à la maison, tout en se rappelant l’attentat, le décès de son mari, le viol… a-t-elle déclaré.
En ce qui concerne Baraa 2, Azza Slimene n’a pas voulu révéler si son personnage de Mariem était mort par pendaison ou si son personnage sera présent dans le second volet du feuilleton. Elle déclare que la fin est ouverte, il reste à découvrir plusieurs axes à savoir la vie de Zohra (Rim Riahi) et de Baya (Fatma Bartakis).
Lors de son passage avec Mohamed Khammesi, elle a dénoncé les réactions des spectateurs qui n’ont pas cessé de mettre l’accent sur les erreurs de la femme omettant intentionnellement celles des hommes comme pour Wannès, Omar et Fares. Ces personnages masculins ont profité de la situation pour profiter de la femme.
Elle conclut que nous vivons en Tunisie dans une société patriarcale qui continue de mettre la faute sur le dos de la femme même lorsque c’est l’homme qui est à l’origine du mal.