La 56 édition du Festival International de Hammamet : Kel Assouf
La musique emporte sous d’autres cieux et résonne au-delà des frontières ! Le festival international de Hammamet dans sa 56ème édition a accueilli le groupe « Kel Assouf ». Les virtuoses font de la musique Touareg, émanant de l’Afrique Subsaharienne, précisément du Niger. Leur répertoire est riche d’influences musicales acquises au gré de leur itinéraire de vie.
« Kel Assouf » se réfère à la nostalgie en langue Tamasheq. Formé en 2006, Anana Harouna a réuni des musiciens autour de plusieurs fusions musicales inédites et issues de plusieurs horizons, y compris européens. Le leader habite désormais Bruxelles, terre d’asile pour lui. Le groupe a déjà à son actif trois albums et s’est déjà produit dans le monde y compris en 2015 en Tunisie à Tozeur.
Le quatuor s’est emparé de la scène face à un public de connaisseurs. Ils ont présenté des morceaux tels que « Fransa », « Adouma », America », « Tikounen », « Tamatant », « Afrika », « Anghar », « Akaline », « Alwa », « Tenere », et ont fini avec « Azawad ». Des titres qui rappellent incontestablement des destinations et des contrées du monde.
Leur musique chante les injustices, la misère, et les inégalités vécues, sur des rythmes groove assez dansants et des paroles riches de sens.
« C’est toujours aussi plaisant de retrouver le public tunisien que j’ai déjà rencontré auparavant », a déclaré le leader du groupe face à une poignée de journalistes. Enthousiaste, il n’hésite pas à revenir sur son passage « mémorable », selon lui sur la scène tunisienne quelques années auparavant.
Le concert s’est achevé sous les applaudissements des spectateurs mélomanes qui ont bien profité de cette avant- dernière date musicale de l’édition.
La clôture attendue du FIH aura lieu avec Adnen Chaouachi dans la soirée du 19 août 2022.