Khaled Zaki appelle à valoriser la génération dorée du cinéma égyptien
Dans le sillage chatoyant de la 39e édition du prestigieux Festival International du Film d’Alexandrie, un des acteurs les plus emblématiques de l’Égypte, Khaled Zaki, a tenu une conférence qui restera gravée dans les mémoires. Il a lancé un appel pour que l’industrie cinématographique égyptienne reconnaisse davantage la contribution inestimable de sa génération.
Zaki a exprimé son désir de voir les professionnels du septième art cesser de catégoriser les artistes et de définir leur rémunération en fonction de ces classifications. Selon lui, « un artiste ne peut être catégorisé ».
Une carrière jalonnée de chefs-d’œuvre
Le comédien est revenu sur quelques moments phares de sa carrière. En particulier, il a évoqué le tournage de « صاحب السعادة » (Saheb El Saada), où il a eu l’honneur de collaborer avec le grand acteur Adel Emam. Toutefois, malgré le prestige associé à ce rôle, Zaki a admis que le personnage présentait des défis considérables, équilibre précaire entre comédie et tragédie.
Autre regret, Zaki a évoqué son refus initial de participer à la série « أبنائي الأعزاء شكرا » (Abna’i Al-A’zaz Shukran). Un rôle finalement brillamment interprété par l’acteur Farouk El-Fishawy.
Une reconnaissance méritée
La conférence s’est tenue en présence de plusieurs grands noms de l’industrie, dont Ali Badrakhan et Mohamed Abdelaziz, soulignant l’impact et l’influence de Zaki sur le cinéma égyptien.
L’acteur a également évoqué avec émotion le film « طباخ الرئيس » (Tabakh Al-Reis), ou « Le cuisinier du président », soulignant la lourde responsabilité que représentait ce rôle pour lui.
Au-delà de l’écran
Au-delà des rôles et des caméras, Zaki a tenu à rendre hommage à sa femme, sa « compagne de voyage » durant 47 merveilleuses années, exprimant le désir qu’elle soit à ses côtés lors de cette cérémonie.
En guise de conclusion, l’acteur a dissipé les rumeurs concernant ses prétendues difficultés financières, affirmant qu’il était bien loin de la faillite.
Cet événement met en lumière l’importance de reconnaître et de valoriser les pionniers du cinéma, des artistes qui, comme Khaled Zaki, ont contribué à façonner l’industrie cinématographique égyptienne telle que nous la connaissons aujourd’hui.