Une récente vague de vidéos partagées sur les réseaux sociaux a mis en lumière une utilisation controversée de la chanson populaire ‘Ana Dammi Falastini’ (‘Mon sang est palestinien’) de la star palestinienne Mohammed Assaf. Des vidéos montrant des soldats de l’armée israélienne réagissant à une version modifiée de cette chanson, avec des paroles en hébreu se traduisant par ‘Mon sang est israélien’, ont suscité un débat animé et une attention internationale.
La chanson originale, devenue un hymne non officiel de résistance et de fierté palestinienne, a été transformée, ce que beaucoup considèrent comme un acte de détournement culturel. Cette adaptation controversée semble être une réponse directe à la popularité croissante de la chanson originale, qui a dominé les tendances sur les plateformes de médias sociaux depuis le début de l’opération ‘marée humaine de l’Al-Aqsa’.
Dans un contexte plus large, cette situation souligne la bataille médiatique en cours et l’utilisation stratégique des médias sociaux par les forces armées pour influencer l’opinion publique. L’armée israélienne, en particulier, est reconnue pour son utilisation habile des médias traditionnels et numériques pour façonner des messages politiques. Ces derniers temps, un accent particulier a été mis sur l’application TikTok pour cibler un public plus jeune, souvent moins informé par les canaux de nouvelles traditionnels.
En mars dernier, la suppression de ‘Ana Dammi Falastini’ de Spotify avait provoqué une vive réaction de la part des défenseurs de la cause palestinienne, entraînant une campagne de boycott réussie qui a forcé la plateforme à réintégrer la chanson.