La scène culturelle palestinienne pleure la perte de Nooraldeen Hajjaj, un romancier et ingénieur prometteur, né en 1996 et tragiquement décédé le 3 décembre lors d’un bombardement dans la région de Shuja’iyya, à l’est de Gaza.
Nooraldeen Hajjaj, connu pour ses contributions significatives à la littérature palestinienne contemporaine, a publié deux romans acclamés : « غريب وغريبة » en 2018 et « أجنحة لا تطير » en 2021. Ces œuvres, éditées respectivement en Égypte et en Jordanie, offrent un aperçu poignant de la vie à Gaza, marquée par la résistance et la quête de liberté.
En plus de son travail d’écrivain, Nooraldeen Hajjaj était également un éducateur dévoué, ayant obtenu un diplôme en mathématiques informatiques et enseigné à l’École secondaire Al Carmel pour garçons à Gaza. Sa double carrière d’enseignant et d’écrivain illustre son engagement profond envers l’éducation et la culture, considérées comme des outils essentiels de résilience et de résistance.
La détermination de Nooraldeen Hajjaj à rester à Gaza, malgré les dangers constants, a été soulignée dans ses derniers échanges avec des amis. Refusant de fuir, il a maintenu une position de résistance, symbolisée par sa dernière communication : « Non, on résiste encore ». Ces mots, aujourd’hui résonnants, reflètent non seulement son courage personnel mais aussi l’esprit indomptable du peuple palestinien.
La mort de Nooraldeen Hajjaj est une perte douloureuse pour la communauté palestinienne et pour tous ceux qui valorisent la littérature comme moyen d’expression de la lutte et de l’humanité. Son héritage littéraire, imprégné de son amour pour Gaza et de son espoir indéfectible, continue de vivre à travers ses écrits.
Nooraldeen Hajjaj laisse derrière lui un message puissant : même dans les moments les plus sombres, la créativité et la résistance peuvent fleurir. Son souvenir incitera d’autres voix à s’élever, poursuivant son rêve d’une Palestine où la culture et l’éducation sont des piliers de la liberté et de la dignité.
