Une vie plus longue que l’État d’Israël s’achève sous un tir de sniper
La communauté internationale et de Gaza pleure la perte tragique de Hajja Hadia Nassar, une figure emblématique de la résistance et de l’histoire palestinienne, tombée récemment sous les balles d’un sniper israélien. Née en 1944, quatre ans avant la Nakba, la « catastrophe » qui a marqué la création de l’État d’Israël, Hadia était un témoin vivant de l’histoire palestinienne, une existence qui précédait la formation de l’État colonial.
Le photographe palestinien Saleh Al-Jafarawi, qui a immortalisé les derniers jours de Hadia, a partagé la nouvelle de son décès sur Instagram avec un message émouvant, rendant hommage à sa sagesse et à sa justice. Ses photos de Hajja Hadia, une femme aux yeux verts et à la beauté intemporelle, avaient capturé l’attention de millions à travers le monde.
Hadia Nassar, connue pour sa phrase célèbre « Je suis plus vieille qu’Israël », était une figure de la résistance palestinienne. Elle avait vécu toute sa vie sur la terre de ses ancêtres, en dépit des défis constants et des bouleversements politiques. Sa présence sur les réseaux sociaux, grâce aux photos de Al-Jafarawi, avait donné un visage humain aux luttes quotidiennes des Palestiniens dans la bande de Gaza.
Dans ses derniers jours, Hadia était traitée pour des blessures à l’hôpital, suite à un affrontement dans la région. Son histoire, son âge et son charisme avaient formé un puissant récit, soulignant la continuité de la présence palestinienne sur cette terre.
La mort de Hadia Nassar rappelle cruellement les réalités du conflit israélo-palestinien, où les civils continuent de payer un lourd tribut. Son histoire est un rappel poignant de la complexité et de la longévité du conflit, et de l’importance de reconnaître et de respecter l’histoire et la culture des peuples dans les zones de conflit.
Hadia laisse derrière elle un héritage de force, de courage et d’attachement indéfectible à sa terre natale, symbolisant l’esprit indomptable du peuple palestinien. Sa vie et sa mort continueront à inspirer et à émouvoir, rappelant au monde les coûts humains d’un conflit qui dure depuis des décennies.