Bassem Youssef, un comédien renommé et défenseur de la justice, a attiré l’attention sur un incident troublant survenu au Vermont. Hisham, un étudiant palestinien de l’Université Brown, et deux de ses amis ont été ciblés dans un crime de haine simplement parce qu’ils portaient des keffiehs palestiniennes et parlaient en arabe. L’attaque a laissé Hisham avec une balle logée dans sa colonne vertébrale, l’empêchant de marcher.
Hisham, connu pour ses réalisations académiques exceptionnelles en double majeure en mathématiques et en archéologie, avait attiré l’attention de l’équipe de Youssef, profondément touchée par son histoire. Malgré son hospitalisation, Hisham reste dévoué à ses études, utilisant même son temps à l’hôpital pour se plonger dans ses travaux scolaires.
Youssef, connu pour son travail novateur en tant que satiriste arabe, s’est exprimé sur les crimes de haine aux États-Unis. Il estime que le cas de Hisham met en évidence la nécessité urgente de traiter ce problème et de sensibiliser aux conséquences de tels incidents sur les individus et les communautés.
L’incident a suscité des discussions sur la prévalence des crimes de haine et la couverture médiatique de ces incidents. Youssef s’interroge sur le peu d’attention accordée par les médias à cet incident en particulier, soulignant l’importance de mettre en lumière ces actes de violence.
Déterminé à soutenir Hisham, Youssef a exprimé son désir de voir Hisham assister à ses spectacles à venir à Boston. Cependant, en raison de problèmes de sécurité, des négociations sont en cours avec la police et les autorités de la ville pour garantir un environnement sûr pour la présence de Hisham. Youssef a contacté le théâtre Chevalier et le théâtre Wilbur, espérant qu’ils pourront répondre aux besoins de Hisham lors des spectacles en arabe et en anglais.
L’incident impliquant Hisham rappelle les défis auxquels sont confrontées les communautés marginalisées et souligne l’importance de la solidarité face aux crimes de haine. Le soutien de Youssef à Hisham met en lumière non seulement la résilience et la détermination de la victime, mais encourage également une conversation plus large sur la nécessité d’inclusion et de compréhension dans la société.
Alors que Hisham poursuit sa guérison, l’espoir est que son histoire inspire l’action et sensibilise aux conséquences des crimes de haine. Il est crucial que la société se tienne unie contre la bigoterie et favorise un environnement où les individus de tous horizons peuvent s’épanouir sans crainte de violence ou de discrimination.