Un robot de Tesla plie une chemise : un pas de plus vers l’avenir de la fusion nucléaire ?
Le monde de la technologie a été surpris par une vidéo publiée par Elon Musk, le fondateur de Tesla, montrant un de ses robots en train de plier une chemise. Ce geste, apparemment anodin, révèle en fait les progrès réalisés par la société dans le domaine de la fusion nucléaire, une source d’énergie propre et illimitée.
Le robot en question s’appelle Optimus, et il fait partie d’un projet ambitieux de Tesla visant à créer des machines capables de remplacer les humains dans les tâches ennuyeuses ou dangereuses. Optimus est conçu pour imiter les caractéristiques physiques et mentales des humains, et pour utiliser des outils variés.
Mais ce qui rend Optimus si spécial, c’est qu’il est alimenté par un réacteur à fusion nucléaire miniature, situé dans son torse. Ce réacteur utilise la même technologie que celle développée par KSTAR, le réacteur sud-coréen qui a battu le record du monde en maintenant une réaction de fusion à plus de 100 millions de degrés Celsius pendant 30 secondes.
La fusion nucléaire est considérée comme le graal de l’énergie, car elle produit une grande quantité d’électricité sans émettre de gaz à effet de serre ni de déchets radioactifs. Cependant, elle nécessite de surmonter des défis techniques et scientifiques majeurs, comme la création et le contrôle d’un plasma, un état de la matière où les noyaux atomiques se fusionnent.
Tesla n’est pas la seule entreprise à s’intéresser à la fusion nucléaire. D’autres sociétés, comme General Fusion, Commonwealth Fusion Systems ou TAE Technologies, travaillent également sur des projets de réacteurs à fusion. Mais Tesla se distingue par sa vision globale, qui vise à intégrer la fusion nucléaire à ses autres domaines d’activité, comme les voitures électriques, les batteries, les panneaux solaires ou les voyages spatiaux.
Avec Optimus, Tesla montre qu’elle est capable de créer des robots autonomes et intelligents, qui peuvent non seulement plier des chemises, mais aussi accomplir des missions plus complexes, comme construire des habitats sur Mars ou explorer les profondeurs des océans. Ces robots pourraient être les premiers habitants d’un monde où la fusion nucléaire serait la norme, et où l’humanité pourrait bénéficier d’une énergie abondante et respectueuse de l’environnement.