Dhafer L’Abidine: « Le succès, c’est le fruit du travail »

L’acteur et réalisateur tunisien Dhafer L’Abidine a été l’invité de l’émission « Fekret Sami Fehri » animée par Hedi Zaiem sur la chaîne Elhiwar Ettounsi. Il a raconté son parcours, ses débuts, ses projets et sa vision du métier d’acteur.

Dhafer L’Abidine est né à Tunis en 1972. Il a grandi dans une famille passionnée de sport. Il a pratiqué l’athlétisme et le football, sans jamais penser à faire carrière dans le cinéma. C’est à l’âge de 25 ans qu’il a découvert le théâtre, en participant à un atelier. Il a alors décidé de se former.

En 2000, il a quitté la Tunisie pour s’installer à Londres, où il a dû apprendre l’anglais et recommencer à zéro. Il a confié que son seul regret était de ne pas avoir suivi ses cours d’anglais à l’école, ce qui lui aurait fait gagner du temps. Il a commencé à jouer dans des pièces de théâtre, des courts-métrages et des séries télévisées britanniques, comme « Spooks », « Strike Back » ou « The State ».

En 2006, il a fait ses débuts au cinéma dans le film « Children of Men » de Alfonso Cuarón, aux côtés de Clive Owen et Julianne Moore. Il a ensuite enchaîné les rôles dans des productions internationales, comme « Sex and the City 2 », « Centurion » ou « Black Forest ».

Mais c’est en Égypte et au Liban qu’il a connu la consécration, en jouant dans des séries à succès, comme « Taht El Saytara », « Halawet El Dounia » ou « Eugénie Nights ». Il a séduit le public par son charisme, son talent et sa polyvalence. Il a également réalisé son premier long-métrage, « Ghodwa », en 2021, qui a reçu plusieurs prix dans des festivals.

Dhafer L’Abidine a parlé de la concurrence dans le milieu artistique, en comparant la situation en Tunisie et en Égypte. Il a expliqué qu’en Tunisie, il y a peu de productions cinématographiques par an, et que les acteurs ont tendance à s’évaluer et à se critiquer entre eux. Il a dit qu’il préférait l’ambiance en Égypte, où il y a plus de respect et de solidarité entre les acteurs et les réalisateurs. Il a ajouté qu’il ne croyait pas à la chance, mais au travail acharné et à la persévérance. Il a dit qu’il avait dû faire face à de nombreux obstacles et à des moments de doute, mais qu’il n’avait jamais abandonné son rêve.

Il a également évoqué ses projets en cours de projection dans les salles obscures comme le film égyptien « One Eye and Three Noses » produit par Amir Ramses. Il a aussi parlé du film saoudien « To My Son » réalisé par Aymen Tarek, qui raconte l’histoire d’un père qui tente de renouer avec son fils après une longue séparation.

Dhafer L’Abidine a montré qu’il était un acteur complet, capable de jouer dans des genres différents, et de s’exprimer dans plusieurs langues. Il a prouvé qu’avec du travail, de la passion et de la détermination, on pouvait réaliser ses rêves et atteindre le succès.

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