L’ombre de l’addiction : le récit d’Ahmed Jalal Abdel Qawi
Dans un monde où les projecteurs illuminent les succès et les paillettes, il est rare que l’on éclaire les coins sombres de la vie des célébrités. Ahmed Jalal Abdel Qawi, un artiste reconnu, a récemment partagé son combat contre l’addiction, une lutte souvent tue mais omniprésente dans le milieu artistique.
Dans une interview sans filtre avec Yasmine Ezz pour l’émission « Kalam El Nas » sur MBC Egypte, Abdel Qawi a ouvert son cœur sur la période la plus sombre de sa vie. Une opération du dos, qui a failli le laisser paralysé, a été le début d’un engrenage vers la dépendance. Les médicaments prescrits pour la douleur, bien que nécessaires, sont devenus son refuge contre la souffrance physique et émotionnelle.
Le récit d’Abdel Qawi n’est pas celui d’une chute libre sans fin. C’est l’histoire d’une prise de conscience, d’une volonté de fer, et d’un chemin vers la guérison. Quatre ans d’addiction, suivis d’une année et deux mois de traitement, ont été nécessaires pour que l’artiste retrouve son équilibre.
Mais le combat d’Abdel Qawi ne s’est pas limité à sa propre personne. Conscient de l’image qu’il renvoyait, il a choisi de s’éloigner de l’Égypte, son pays natal, pour ne pas ternir sa réputation. Il a trouvé refuge dans son art, travaillant au Liban, en Jordanie et au Koweït, tout en s’isolant du monde, enfermé dans sa bulle de solitude.
L’histoire d’Ahmed Jalal Abdel Qawi est un rappel que derrière chaque sourire de star se cache parfois une bataille contre des démons intérieurs. C’est un appel à la compassion et à la compréhension pour ceux qui luttent contre l’addiction, souvent dans l’ombre.
En partageant son expérience, Abdel Qawi ne cherche pas la sympathie, mais espère éclairer le chemin pour ceux qui, dans le silence, cherchent la lumière au bout du tunnel. Son message est clair : la joie éphémère de l’addiction n’est rien comparée à la paix retrouvée d’une vie sans dépendance.