La 58 édition du Festival International de Hammamet : Hooverphonic, un show de haut niveau

Sobriété et élégance marque l’apparition scénique attendue et Ô combien envoûtante du groupe belge Hooverphonic, mondialement connue et star de cette soirée du 19 juillet 2024, vécue au clair de la lune à Hammamet.
 
Lumière bleutée et mouvements fluides sur scène, le groupe se fait accompagner par sa chanteuse Geike Arnaert au centre de tous les concerts… dont celui de ce soir. Tous en noir, la chanteuse entourée de ces 5 musiciens, sublime le public présent.


 Après l’ouverture du concert avec des morceaux tels que « You love me to death » et « The Best day of our life », Leur leader Alex Callier fait une pause des plus conviviale, et s’adresse au public en leur racontant sa précédente venue en date en Tunisie et qui remonte à 2019. C’était une ancienne performance des plus marquantes et réussies accomplie quelques mois avant la pandémie. Un souvenir agréable qu’il garde du peuple tunisien depuis leur passage en Tunisie. Un peuple réputé « accueillant et méditerranéen », selon ses termes. Le groupe enchaîne avec un morceau dédié au père décédé du musicien principal du groupe.
 
30 ans après, le groupe mythique sort toujours des albums inédits dont le dernier en date titré « Fake Is The New Dope ». Un morceau dansant, extrait de leur dernier opus, a été joué et dédié à un musicien des plus talentueux rencontré en Italie, et qui ignorait qu’il serait intégré par surprise dans leur disque.
 
« Apparemment, il y’a une manière de porter cette fleur, le Jasmin.. », déclare le musicien leader, Callier, après un titre rythmé. Un tube qui s’appelle « Amore Amore », connu pour sa publicité ancienne a été interprété. C’est l’un des titres les plus écoutés sur Spotify jusqu’à nos jours. À l’origine, il s’agissait de la B.O d’une pub pour Cacharel, le parfum, et qui vit toujours au fil des années.
 
« Eden » Un morceau légendaire retentit soudain et transcende le public. C’est une envolée sonore, un bond dans le temps, une illumination qui a ému plus d’un. Le morceau faisait fureur en 1998 / 2000 et il a été retenu dans la bande son de plusieurs films hollywoodien.
 
Plus rock “dansant” que jamais, la soirée prend un revirement sonore nouveau et entraîne les spectateurs dans un moment d’euphorie dansante magique.
 
Moment fort de la soirée : le duo improvisé entre le musicien Pieter Peirsman qui pose son instrument et se lance dans une performance vocale des plus stupéfiante menée magistralement à deux avec Geike titrée « Badaboum », et d’enchaîner ensuite avec leur ancien titre le plus connu « Mad About You ».
 
Leur ambiance électro élaborée, qui oscille entre classique et moderne, épouse toute la scène dans une énergie et une lumière des plus attrayantes, avant un faux au revoir prématuré et un retour rapide. Leur détermination à ravir leurs fans semble ne pas avoir de fin. Faire durer le plaisir est leur principal atout et ils l’ont bien montré.
 
Le groupe puise dans tout son répertoire à l’occasion de ses 30 ans. Une chanson inspirée de la côte italienne « Amalfi » a clôturé le spectacle.
 
Pour la soirée du 20 juillet, la star libanaise Carole Samaha est impatiemment attendue à guichets fermés.

communiqué

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