Perfect Strangers, une polémique sans fonds
La réadaptation arabe du film Perfect Strangers est au cœur d’une polémique dès sa diffusion sur la plateforme américaine Netflix. L’actrice Mona Zaki a été visée par une large campagne de dénigrement au point que des rumeurs de séparation avec son époux l’acteur Ahmed Helmi l’ont atteint.
Les critiques se sont focalisées sur trois points :
- Sous-vêtement
- Préservatif
- Homosexualité
Alors que le film évoque la relation entre des amis qui sont sensés se connaître parfaitement après près de 20 ans d’amitié, les critiques ont préféré se focaliser sur des scènes qui n’ont duré que quelques secondes.
Perfect Strangers a été traduit en 18 langues et réadapté dans plusieurs pays. Ces amis représentés dans le film sont de parfaits étrangers parce qu’ils gardent leur vie très privée. L’ami homosexuel a parfaitement joué son rôle où il devait prétendre être hétéro pour que ses amis ne le rejettent pas.
Mona Zaki est une femme mariée et ignorée par son mari qui lui a imposé de vivre avec une belle-mère qui la critique souvent. Elle a trouvé refuge dans l’alcool, le tabac et les relations imaginaires. Quant à son mari, il préfère flirter avec une femme qui lui envoie des photos sur son téléphone à des horaires précis.
La psychothérapeute, Nadine Labaki, a trahi son époux avec l’un de ses meilleurs amis et elle se fait passer comme amie avec l’épouse de son amant, qui est une personne presque naïve, face à tout ce qui se passe devant ses yeux…
Autrement dit, le film évoque plusieurs sujets cruciaux de notre société mais la polémique a été créée pour quelques secondes.
Certains ont même fait ressurgir l’habituel théorie du complot où ce film vise à nous faire changer nos habitudes et nos traditions et ce à cause d’une conversation téléphonique entre un père et sa fille sur une éventuelle première fois!
Moral :
Un film ne peut pas changer les habitudes et les traditions de notre monde si les enfants, qui grandissent, sont éduqués sur des principes et des bases solides.