Des patients testés positifs à l’hépatite E du rat
Les cas d’hépatite E du rat se multiplient à Hong Kong, des patients ont été testés positifs. Les scientifiques ne savent pas encore le mode de transmission de cette maladie de l’animal vers l’humain.
Tout a commencé, il y a deux, en 2018, lorsqu’un patient greffé d’un foie et âgé de 56 ans a présenté des fonctions hépatiques anormales. Il a subi des tests qui ont révélé qu’il présentait des signes d’une hépatite E. Avec des analyses plus approfondies, il a été diagnostiqué porteur d’une souche dont les rats sont porteurs habituellement.
Depuis cette date, les médecins ont supposé qu’il ne s’agissait que d’un cas isolé pour se retrouver confronter à une dizaine d’autres cas. Le plus récent diagnostic de l’hépatite E du rat a été enregistré en avril dernier, un patient âgé de 61 ans. Les médecins pensent que d’autres cas ont surement été enregistrés mais n’ont pas été ciblés.
Un rapport aurait même été envoyé à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour que cette maladie soit prise au sérieux.
Hépatite E : symptômes et transmission
L’hépatite E (VHE) est une maladie provoquée par un virus transmis par voie féco-orale, principalement dans les pays en développement, où le niveau d’hygiène est bas. Cependant, depuis le début des années 2000, il a fait son apparition dans des pays industrialisés. Dans le monde, on estime que cette maladie touche 20 millions de personnes chaque année, entraînant la mort de 44 000 d’entre elles.
Le plus souvent, la maladie est bénigne, mais elle peut parfois se manifester par des symptômes tels que la jaunisse, des maux de tête, des nausées et vomissements, des douleurs musculaires, une importante fatigue, ou encore des urines foncées.