Les cartes de l’Afrique : Sommes-nous tous coupables

Ils ont été cinq à lever la voix pour raconter les maux de l’Afrique. Ils ont tenté de diagnostiquer les maux d’un Continent dit le berceau de l’Humanité… Un Continent dont ses enfants surtout les nouvelles générations essaient à tout prix à le fuir…


Jouée sur la scène de la salle « Le Rio » devant une salle affichant presque complet, « Les cartes de l’Afrique » de Rouguiatou Camara -qui nous vient directement de la Guinée- a tenté de raconter les maux qui rongent le continent, cherchant à travers différentes hypothèses à définir les facteurs et les causes de ces crises innombrables et continues qui secouent l’Afrique.


Seul le hasard a réuni ces cinq africains. Ils sont venus de l’Est, de l’Ouest, du Nord et du Sud, portés par un seul rêve : rejoindre l’autre cote de la Méditerranée. Sur la scène de la salle « Le Rio », chacun d’eux à raconter son propre histoire, sa souffrance pour arriver ici et surtout pour surpasser toutes les difficultés… Violées, torturées, elles ont pu enfin échapper à leurs bourreaux pour y arriver. Elles cherchent à partir pour essayer une nouvelle vie et pour retrouver une dignité volée et violée… Pour eux, la vie dans leurs pays n’a jamais été un fleuve tranquille. Menaces, tortures, violations des droits de l’Homme…ils n’ont qu’à partir pour retrouver une Humanité perdue.


Après des jours d’attente devant l’ambassade d’un pays étranger, le voilà enfin l’un des agents qui arrive avec les passeports. Le rêve d’obtenir un visa pour partir légalement est toujours vivace. « Est-ce qu’ainsi qu’on vous a appris de se comporter devant une ambassade et de parler à l’un de ses agents ? » n’a cessé cet agent ou ce gardien de répéter. Malgré ses origines africaines, le gardien continue à répéter orgueilleusement devant les quatre pauvres demandeurs de visa qu’il est mieux payé que les hauts cadres de leurs gouvernements. Pour avoir le visa, il les demande de répondre à la question suivante : « quelles sont les raisons du retard que vit l’Afrique ? ». Question qui a déclenché un procès fictif de l’intelligentsia du Continent qui a préféré de partir ailleurs et de vivre dans le confort, des gouverneurs qui font tout pour rester au pouvoir, des puissances économiques mondiales qui veulent que l’état de crise dure pour qu’ils puissent continuer paisiblement à exploiter les richesses des pays… et des Africains qui continuent à s’entretuer alors qu’il est temps de s’unir et de travailler.


Abordant des sujets d’actualité et qui ont également été débattu par d’autres pièces de théâtre et par tant de films du Continent, « Les cartes de l’Afrique » de

Ils ont été cinq à lever la voix pour raconter les maux de l’Afrique. Ils ont tenté de diagnostiquer les maux d’un Continent dit le berceau de l’Humanité… Un Continent dont ses enfants surtout les nouvelles générations essaient à tout prix à le fuir…
Jouée sur la scène de la salle « Le Rio » devant une salle affichant presque complet, « Les cartes de l’Afrique » de Rouguiatou Camara -qui nous vient directement de la Guinée- a tenté de raconter les maux qui rongent le continent, cherchant à travers différentes hypothèses à définir les facteurs et les causes de ces crises innombrables et continues qui secouent l’Afrique.
Seul le hasard a réuni ces cinq africains. Ils sont venus de l’Est, de l’Ouest, du Nord et du Sud, portés par un seul rêve : rejoindre l’autre cote de la Méditerranée. Sur la scène de la salle « Le Rio », chacun d’eux à raconter son propre histoire, sa souffrance pour arriver ici et surtout pour surpasser toutes les difficultés… Violées, torturées, elles ont pu enfin échapper à leurs bourreaux pour y arriver. Elles cherchent à partir pour essayer une nouvelle vie et pour retrouver une dignité volée et violée… Pour eux, la vie dans leurs pays n’a jamais été un fleuve tranquille. Menaces, tortures, violations des droits de l’Homme…ils n’ont qu’à partir pour retrouver une Humanité perdue.
Après des jours d’attente devant l’ambassade d’un pays étranger, le voilà enfin l’un des agents qui arrive avec les passeports. Le rêve d’obtenir un visa pour partir légalement est toujours vivace. « Est-ce qu’ainsi qu’on vous a appris de se comporter devant une ambassade et de parler à l’un de ses agents ? » n’a cessé cet agent ou ce gardien de répéter. Malgré ses origines africaines, le gardien continue à répéter orgueilleusement devant les quatre pauvres demandeurs de visa qu’il est mieux payé que les hauts cadres de leurs gouvernements. Pour avoir le visa, il les demande de répondre à la question suivante : « quelles sont les raisons du retard que vit l’Afrique ? ». Question qui a déclenché un procès fictif de l’intelligentsia du Continent qui a préféré de partir ailleurs et de vivre dans le confort, des gouverneurs qui font tout pour rester au pouvoir, des puissances économiques mondiales qui veulent que l’état de crise dure pour qu’ils puissent continuer paisiblement à exploiter les richesses des pays… et des Africains qui continuent à s’entretuer alors qu’il est temps de s’unir et de travailler.
Abordant des sujets d’actualité et qui ont également été débattu par d’autres pièces de théâtre et par tant de films du Continent, « Les cartes de l’Afrique » de Rouguiatou Camara (Guinée) concoure pour l’un des prix de la compétition officielle de cette 22e édition.

(Guinée) concoure pour l’un des prix de la compétition officielle de cette 22e édition.

Partager
error: Content is protected !!