Des experts préviennent contre la consommation de viandes transformées
Beaucoup d’entre nous consomment des sandwichs prêt vendus dans les épiceries, soit par manque de temps pour préparer les repas à la maison, soit en raison de leur goût délicieux et de leur praticité.
Cependant, de plus en plus de recherches mettent en garde contre les viandes transformées utilisées dans ces sandwichs, comme les saucisses et leur lien avec divers problèmes de santé, notamment les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux, le diabète de type 2, certains types de cancer et la démence.
Cependant, le plus grand danger selon les scientifiques réside dans la forte teneur en sodium des viandes transformées, y compris les viandes traitées, fumées ou conservées d’autres manières, selon un rapport du Wall Street Journal.
Les viandes sont généralement chargées de sodium pendant leur transformation, leur fumage et leur conservation. Une étude a révélé que les niveaux de sodium dans les viandes transformées étaient environ 400% plus élevés que dans les viandes non transformées.
Un excès de sodium augmente la pression artérielle, augmentant ainsi le risque de crises cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux.
De plus, la consommation quotidienne d’un repas contenant des viandes transformées est associée à une augmentation de 42% du risque de maladies cardiaques et à une augmentation de 19% du risque de diabète, selon une revue de recherche co-écrite par le Dr Mozaffarian et publiée dans la revue Circulation en 2010, ainsi que des recherches récentes qui ont abouti à des résultats similaires.
L’Organisation mondiale de la santé prévoit de publier de nouvelles recommandations pour réduire la consommation de viandes transformées d’ici 2025, selon Francesco Branca, directeur du département de la nutrition et de la sécurité alimentaire de l’organisation.
En 2015, l’Agence internationale de recherche sur le cancer de l’OMS a évalué les risques de cancer associés à la consommation de viandes transformées et les a classées comme « cancérogènes pour l’homme ».
