La préoccupation grandit face à l’émergence du variant « Pirola » de la COVID-19

La préoccupation mondiale s’intensifie à mesure que de nouvelles variantes du COVID-19 continuent d’émerger, la dernière en date étant le « BA.2.86 », surnommé « Pirola ».

Ce nouveau variant, une sous-branche d’Omicron, sonne l’alarme pour les experts en santé publique aux États-Unis, alors que les cas de COVID-19 augmentent dans tout le pays et ailleurs dans le monde.

Selon les informations de la revue « Yale Medicine », ce nouveau variant comporte plus de 30 mutations dans sa protéine de pointe, qui se trouve à la surface du virus et lui permet d’entrer dans les cellules humaines et de les infecter.

Le Dr. Scott Roberts, spécialiste des maladies infectieuses, a déclaré : « Ce grand nombre de mutations est notable. Lorsque nous sommes passés du variant XBB.1.5 ou Omicron à « Iris » EG.5, il y avait peut-être une ou deux mutations, mais ces changements massifs, que nous avons également observés en passant de Delta à Omicron, sont préoccupants. »

Le variant « Pirola » est apparu pour la première fois le mois dernier, après que des cas aient été détectés au Danemark. Le 18 août, le UKHSA a annoncé la découverte d’un cas de BA.2.86 au Royaume-Uni.

Deux cas supplémentaires ont été identifiés en Afrique du Sud le 23 août, et d’autres découvertes ont été signalées via des échantillons d’eau usée en Suisse et en Thaïlande.

Cela signifie maintenant que la souche a été détectée sur quatre continents distincts, et ce nouveau variant fait suite à l’arrivée d’une autre souche nommée « Iris », scientifiquement connue sous le nom de EG.5.1.

Malgré l’augmentation du nombre de cas, il n’y a actuellement aucune preuve que ce nouveau variant, qui diffère d’Iris, présente un risque plus élevé que d’autres, y compris son prédécesseur Omicron.

Le Dr. Roberts a expliqué que plusieurs facteurs contribuent à des changements dans le virus et dans l’immunité résultant d’infections précédentes et de vaccinations, ce qui a conduit à des modifications des symptômes de la COVID-19 au fil des trois dernières années.

Il a souligné la nécessité de recevoir une dose de rappel du vaccin, en particulier après plus d’un an.

  • Symptômes

Les symptômes du nouveau variant se résument à des maux de tête, un écoulement nasal, des éternuements et éventuellement de la fièvre, ressemblant davantage aux symptômes traditionnels de la grippe que nous connaissions tous auparavant, selon les experts en santé.

Le monde a survécu à la vague dévastatrice du SRAS-CoV-2 après plus de trois ans de propagation, grâce aux mesures de confinement qui ont isolé le monde entier et à l’augmentation du taux de vaccination dans divers pays.

Partager
error: Content is protected !!