Mahamat Saleh Haroun, Président du jury des longs et courts métrages fiction et des films d’animation des JCC 2023

Les Journées Cinématographiques de Carthage ont le plaisir d’annoncer que le réalisateur tchadien Mahamat Saleh Haroun sera le président du jury des longs et courts métrages fiction et des films d’animation de la 34ème édition des JCC qui se déroulera du 28 octobre au 4 novembre 2023.

Le cinéaste avait participé avec plusieurs de ses films aux précédentes éditions des JCC, dans la compétition officielle et dans des sections parallèles. Lauréat du Tanit d’Argent en 2006 pour son film « Darrat », il a été sélectionné dans la compétition des films documentaires en 2016 avec son film « Hissein Habré, une tragédie tchadienne », avant de revenir lors de la 29ème édition des JCC en 2018, hors-compétition, avec « A season in France » (Une saison en France).

Il est considéré parmi les rares réalisateurs dont les films ont été choisis à deux reprises pour l’ouverture des JCC et ce avec « Un Homme qui crie » en 2010 et « Lingui les liens sacrés » en 2021.

Mahamat Saleh Haroun est le premier cinéaste tchadien. Il a fait des études en cinéma et en journalisme en France, pays de sa résidence depuis 1982. En 2017, il a occupé le poste de Ministre de la culture, du développement touristique et de l’artisanat du Tchad durant un an, avant sa démission et le retour à sa grande passion : l’écriture et la réalisation.

Ses débuts dans le cinéma remontent à l’année 1991 en signant son premier court-métrage fiction « Tan Koul » avant d’enchainer dans le même format avec « Maral Tanié » (1994), un film sur le mariage forcé de la femme.

En 1999, il réalise son premier long métrage fiction tourné au Tchad « Bye Bye Africa » qui a remporté le prix de la première meilleure œuvre de la Mostra de Venise en 1999.

En 2001, il affiche un retour vers le format court avec « Letter from New York City », un film qui reçoit la même année le prix de la meilleure vidéo à la 11ème édition du Festival du Cinéma africain à Milan.

Son deuxième long métrage « Abouna » en 2002 a été de bon augure pour le cinéaste dès lors qu’il lui a permis d’inscrire son nom dans la liste des grandes figures parmi les professionnels du cinéma africain et de marquer sa première participation au Festival de Cannes, à la Quinzaine des Réalisateurs.

En 2006, son film « Darrat », fut le premier long métrage du Tchad à remporter à la fois le prix spécial du jury à la Mostra de Venise et le Tanit d’argent des JCC.

En 2010, Mahamat Saleh Haroun porte le drapeau du Tchad dans la compétition officielle du Festival de Cannes et remporte pour la première fois le Prix du Jury pour son film « Un Homme qui crie », un film où il puise dans ses douloureux souvenirs de la guerre civile dans son pays. Un an après, le réalisateur tchadien est membre du jury longs métrages présidé par Robert de Niro au Festival de Cannes 2011.  

Pour cette 34ème édition des JCC (28 Octobre-4 Novembre 2023), dont les fondements reposent sur le soutien aux cinémas africains et arabes indépendants, le cinéaste tchadien Mahamat Saleh Haroun qui a été toujours présent à travers ses films par des choix artistiques remarquables et un style singulier faisant de lui l’un des protagonistes de ces cinémas, revient cette année, toujours fidèle aux JCC, en tant que président du jury des longs et courts métrages de fiction et des films d’animation.  

Communiqué

Partager
error: Content is protected !!