Emmanuel Macron condamne, enfin, les dépassements de l’armée israélienne
Il a fallu 500 morts dans un hôpital pour que les esprits de certains dirigeants se réveillent face aux atrocités que vivent quotidiennement les Palestiniens, et en particulier ces dix (10) derniers jours, où le gouvernement de Netanyahou avait déclaré la guerre contre Hamas, qui a kidnappé plus de cent (100) otages de différentes nationalités.
En déclarant la guerre à Hamas, l’armée israélienne a appelé ses réservistes pour cibler des tours et des immeubles où les membres de Hamas se serait retranchés. Les civils ont été appelé à quitter leurs domicile pour migrer vers le sud de Gaza et pourquoi pas, se rendre en Egypte…
La communauté internationale n’a pas bougé en faveur des Palestiniens et ont demandé la libération des otages. Entre temps, des civils étaient contraint à l’exode. Leurs convois ont même été visés par des frappes aériennes.
Les médias étrangers ont même comparé l’opération du Hamas au 11 septembre 2001, lorsque les Twin Tours ont été touchées par deux avions détournés faisant plusieurs centaines de victimes. Alors que les civils tués et disparus sous les décombres dans la Bande de Gaza ne se comptent plus.
En Tunisie, la société civile s’est mobilisé quelques heures après l’annonce du décès de près de 500 personnes à l’hôpital Al-Ahli à la suite des frappes aériennes. Des manifestants se sont rassemblés dans l’emblématique avenue Habib Bourguiba pour faire pression sur la communauté internationale. A quelques pas du lieu de rassemblement, se trouve l’Ambassade de France à Tunis où les manifestants n’ont pas manqué de rappeler le silence de ce pays face aux atrocités et aux transgressions enregistrées touchant aux droits de l’Homme.
Les Gazaouis ont une réserve de cinq (05) jours en nourriture. S’ils ne meurent pas sous les bombes, ils risquent de mourir de soif et de faim.
Le président Emmanuel Macron s’est enfin manifesté en postant des messages sur la plateforme X.com. Il a appelé à l’ouverture de corridors humanitaires pour distribuer les aides aux Gazaouis, il a aussi demandé des explications à la suite de l’attaque qui a fait 500 morts à l’hôpital.