« Inch’Allah a boy »: Un Film Qui Brise les Conventions dans le Cinéma Arabe

Amjad Al Rashid et Rula Nasser révolutionnent le cinéma arabe avec leur dernier chef-d’œuvre

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Dans le paysage cinématographique arabe, où les dialogues socioculturels prennent forme sur grand écran, émerge une œuvre remarquable qui défie les normes établies. « Inch’Allah a boy« , un film réalisé par le visionnaire Amjad Al Rashid et produit par l’acclamée Rula Nasser, est une fresque narrative audacieuse qui se fraie un chemin vers la renommée internationale.

Cette œuvre cinématographique raconte l’histoire poignante de Nawal, une femme confrontée à la dure réalité d’une société qui privilégie les fils aux filles. Le décès soudain de son mari l’oblige à lutter pour sauvegarder sa maison et sa fille, un périple qui reflète les luttes des femmes dans un système patriarcal rigide.

Le film s’est attiré les éloges des critiques à l’échelle mondiale, Wyatt Frantz de « Josh at the Movies » célèbre la capacité du film à éviter le mélodrame tout en dépeignant fidèlement la détresse psychologique de Nawal. Phoenix Claudin, écrivant pour « GVN », qualifie le film de voyage haletant, dont l’intensité ne se dissipe même pas dans son dernier plan.

Amjad Al Rashid, un réalisateur jordanien titulaire d’une maîtrise en arts cinématographiques, s’est illustré dès ses débuts en 2005. Reconnu pour son talent dès 2007 au Berlinale Talents, il a réalisé six courts-métrages, dont « The Parrot », acclamé et récompensé internationalement. En 2016, il a été propulsé parmi les « Stars of Tomorrow » par Screen International, ce qui souligne son influence croissante dans le cinéma arabe.

Rula Nasser, à la tête de The Imaginarium Films, est une force motrice dans le secteur de la production indépendante en Jordanie. Avec une carrière débutant sur des projets pour la BBC et Discovery, elle a diversifié ses talents dans la production de films commerciaux de grande envergure et de séries télévisées, affirmant sa polyvalence et son engagement envers l’innovation dans le cinéma arabe.

Le film bénéficie également de la collaboration de talents mondiaux tels que le directeur de la photographie Kanemi Onoyama, connu pour son travail sur le film oscarisé « Everything Everywhere All at Once », et la contribution de Farah Jedid qui a travaillé sur « Dune ». L’équipe est complétée par la designer de costumes Zina Sofan, le monteur Ahmad Hafez, et les compositeurs Andrew Lancaster et Jerry Lane, ajoutant ainsi un cachet international à ce film arabe révolutionnaire.

Avec une distribution assurée par MAD Solutions et une présence remarquée dans les festivals internationaux, « Inch’Allah a boy » n’est pas seulement un film, c’est un manifeste culturel qui résonne avec audace et authenticité, ouvrant des discussions souvent évitées dans les sociétés arabes et proposant un nouveau regard sur le cinéma arabe contemporain.

Le film est actuellement disponible sur OSN, et continue de capter l’attention non seulement au Moyen-Orient mais aussi sur la scène mondiale, ce qui en fait un incontournable pour tout cinéphile.

Bande-annonce :

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