Le prince Harry a remporté aujourd’hui une affaire de piratage téléphonique contre l’éditeur du journal Daily Mirror. Le jugement a accordé au prince une compensation de plus de 140 000 livres sterling (environ 180 000 dollars), marquant une étape clé dans sa série de procès contre les journaux populaires.
Le juge Timothy Vancourt de la Haute Cour a constaté que le piratage téléphonique était une pratique courante et répandue au sein des journaux du groupe Mirror, une réalité qui a duré pendant de nombreuses années. Il a été révélé que les enquêteurs privés engagés par le groupe faisaient « partie intégrante du système » pour collecter des informations de manière illégale.
Cette découverte a été appuyée par la constatation que sur les 33 articles journalistiques examinés lors du procès, 15 avaient été rédigés à l’aide de moyens illégaux, impliquant une violation flagrante de la vie privée.
Le duc de Sussex avait initialement cherché une compensation de 440 000 livres sterling (560 000 dollars) dans sa lutte contre les pratiques des médias britanniques. Son témoignage devant la Haute Cour a marqué un tournant historique, étant le premier membre senior de la famille royale à témoigner devant un tribunal depuis plus d’un siècle.
Le prince Harry a clairement exprimé sa conviction que le piratage téléphonique était largement répandu parmi au moins trois journaux à l’époque, affirmant sans ambiguïté l’ampleur du problème. Son apparition en tant que témoin a suscité une attention considérable, soulignant la gravité des allégations d’espionnage illégal commis par le groupe Mirror à son encontre et envers d’autres membres de la famille royale.
Cette victoire en justice est significative non seulement pour le prince Harry, mais aussi dans le cadre plus large de la lutte contre les invasions illégales de la vie privée par les médias. Elle pose un précédent important en matière de responsabilité des médias et de respect de la vie privée des individus.