La nouvelle chanson de Ruby secoue les sensibilités

Dans le tumulte des sorties musicales, une onde de controverse a émergé suite au lancement de la chanson « 3 heures d’affilée » par l’artiste égyptienne Ruby. Les réactions sont variées, les applaudissements estivaux se mêlant aux critiques acerbes en raison de paroles jugées audacieuses, voire suggestives.

Selon des informations provenant de la Guilde des musiciens, des délibérations ont eu lieu au sein du conseil et avec le président Mustafa Kamel, réagissant au débat enflammé sur les réseaux sociaux. Certains membres ont exprimé leur désaccord quant aux paroles de la chanson, soulignant des préoccupations quant à leur nature provocatrice.

La chanson, composée par Aziz El-Shafei et arrangée par Toma, a été publiée sur la chaîne officielle de Ruby sur YouTube, déclenchant une diversité d’opinions. Certains louent son caractère estival et léger, tandis que d’autres critiquent ouvertement ses paroles, perçues comme dépassant les limites de la décence. Certains observateurs pointent du doigt l’absence de surveillance adéquate dans la classification des œuvres artistiques, soulignant la nécessité d’une régulation plus stricte.

L’industrie musicale égyptienne, souvent vibrante et diversifiée, se trouve confrontée à cette dualité d’appréciation. Là où certains voient une expression artistique libre, d’autres appellent à une reconsidération des normes éthiques et de la responsabilité sociale inhérente à la création artistique.

Cette controverse soulève également des questions plus larges sur le rôle de la censure et de la régulation dans l’industrie musicale, mettant en lumière la nécessité d’un dialogue constructif entre les artistes, les régulateurs et le public pour trouver un équilibre entre la créativité artistique et les normes sociétales.

Alors que « 3 heures d’affilée » continue de susciter des réactions passionnées, il est clair que cette chanson va au-delà de la simple expérience auditive, ouvrant la voie à des discussions cruciales sur la liberté artistique, la censure et la responsabilité sociale au sein de l’industrie musicale égyptienne.

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