Face au variant JN.1 du coronavirus, les experts appellent au port du masque

Alors que la grippe saisonnière sévit dans le monde, un nouveau variant du coronavirus inquiète les autorités sanitaires. Les médecins conseillent de renforcer les mesures de protection, notamment le port du masque.

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Le variant JN.1 du coronavirus, détecté pour la première fois en Asie, se propage rapidement dans plusieurs pays. Selon les premières études, il serait plus contagieux et plus résistant aux vaccins que les variants précédents. Face à cette menace, les experts de la santé recommandent de revenir au port du masque, surtout dans les lieux fermés et bondés.

C’est le cas en Russie, où le chercheur à l’Institut de recherche sur les sérums, Vitaly Zverev, a conseillé aux citoyens de ne pas négliger l’utilisation des masques médicaux lors des célébrations du nouvel an. Il a expliqué que les célébrations familiales augmentent le risque de transmission des virus respiratoires, dont la grippe et le coronavirus. Il a également souligné que l’augmentation des cas d’infection par la grippe et les autres virus respiratoires est un phénomène normal en hiver, lié à la baisse des températures, au stress et aux troubles immunitaires.

La situation n’est pas meilleure dans le reste du monde, où la grippe saisonnière fait des ravages. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la grippe touche chaque année entre 5 et 15 % de la population mondiale et provoque entre 250 000 et 500 000 décès. La grippe peut également favoriser les complications chez les personnes atteintes du coronavirus, en affaiblissant leur système immunitaire.

Pour se protéger de ces deux maladies, les experts de l’OMS préconisent de respecter les gestes barrières, comme se laver les mains, tousser dans son coude, éviter les contacts étroits et porter un masque. Ils encouragent également la vaccination contre la grippe, qui permet de réduire le risque de complications et de mortalité.

Le port du masque est donc un moyen efficace de se prémunir contre la grippe et le coronavirus, surtout face au variant JN.1, qui suscite encore de nombreuses interrogations. Les scientifiques travaillent actuellement à évaluer son impact sur la transmissibilité, la sévérité et la réponse immunitaire. En attendant, il vaut mieux prévenir que guérir.

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