Elon Musk veut plus de contrôle sur Tesla, leader de l’intelligence artificielle et de la robotique

Le PDG de Tesla, qui possède plus de 12% du capital de la société, a déclaré qu’il n’était pas à l’aise de développer des produits d’intelligence artificielle en dehors de Tesla s’il n’avait pas le contrôle du vote à hauteur de 25%.

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Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, a fait part de ses ambitions pour Tesla, le constructeur de voitures électriques le plus valorisé au monde, dans un post sur le site « X », la plateforme autrefois connue sous le nom de Twitter, qu’il a acquise en 2022.

Musk, qui est le plus grand actionnaire individuel de Tesla, a écrit que la société automobile était un ensemble de dizaines de start-ups, chacune spécialisée dans un domaine de l’intelligence artificielle ou de la robotique. Il a cité comme exemples la conduite autonome, les batteries, les panneaux solaires, les tunnels, les fusées ou encore les interfaces cerveau-machine.

« Je ne suis pas à l’aise de développer Tesla pour devenir un leader dans le domaine de l’intelligence artificielle et de la robotique sans avoir le contrôle du vote à environ 25% », a-t-il ajouté. « Il suffit que je sois influent, mais pas au point de ne pas pouvoir être renversé ».

Cette déclaration suggère que Musk pourrait préférer une part plus importante dans Tesla, qu’il a cofondée en 2003 et dont il détient actuellement plus de 12% du capital, selon les données compilées par Bloomberg. Il faudrait donc qu’il augmente sa participation de plus de 100% pour atteindre le seuil de 25% qu’il évoque.

Musk, qui est également le fondateur et le PDG de SpaceX, la société qui vise à coloniser Mars, est connu pour ses visions audacieuses et ses projets futuristes. Il est également un fervent défenseur de l’intelligence artificielle, qu’il considère comme la plus grande menace existentielle pour l’humanité, mais aussi comme une opportunité de créer des produits et des services révolutionnaires.

Tesla, qui a vendu plus de 800 000 véhicules électriques en 2023, est devenue la première entreprise à dépasser les 1 000 milliards de dollars de capitalisation boursière en 2022, détrônant ainsi Apple, le géant de la technologie. La société est également à la pointe de l’innovation dans le domaine de l’intelligence artificielle, notamment avec son système de conduite autonome « Full Self-Driving », qui permet aux voitures de Tesla de se déplacer sans intervention humaine dans la plupart des situations.

Musk fait face à des défis de taille, tant sur le plan interne qu’externe. Il doit gérer le mécontentement de certains actionnaires, qui s’inquiètent de sa succession à la tête de Tesla, de sa distraction avec ses autres activités, ou encore de ses frasques sur les réseaux sociaux. Il doit également faire face à la concurrence croissante de ses rivaux, comme General Motors, qui est traditionnellement l’un des leaders de l’industrie automobile mondiale, ou encore de nouveaux acteurs, comme les constructeurs chinois de voitures électriques.

Musk n’a pas précisé pourquoi il voulait avoir plus de contrôle sur Tesla, ni comment il comptait y parvenir. Il a toutefois indiqué qu’il préférait construire des produits d’intelligence artificielle en dehors de Tesla s’il n’avait pas le contrôle du vote à hauteur de 25%. Il a également affirmé qu’il n’avait pas l’intention de fusionner Tesla et SpaceX, deux de ses sociétés les plus emblématiques.

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