La chanteuse égyptienne Sherine Abdel Wahab renvoyée devant la justice pour diffamation

Le célèbre producteur Mohammed Al-Shaer porte plainte contre Sherine Abdel Wahab pour des accusations de diffamation et d’insultes lors d’une conférence de presse filmée.

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Dans une affaire qui fait grand bruit dans les médias égyptiens, la chanteuse renommée Sherine Abdel Wahab se retrouve confrontée à des poursuites judiciaires. Les autorités d’enquête ont décidé de la renvoyer devant la cour de Sheikh Zayed, le samedi 3 février prochain, pour répondre à une plainte pénale déposée par le célèbre producteur Mohammed Al-Shaer.

Selon les informations fournies par les enquêteurs, la plainte porte sur des allégations de diffamation, d’insultes et de diffamation publique proférées par Sherine Abdel Wahab à l’encontre de Mohammed Al-Shaer lors d’une conférence de presse qui a été filmée et largement partagée sur les réseaux sociaux. De plus, des tiers auraient également proféré des insultes et des diffamations à l’encontre du plaignant via des messages sur Instagram, suite à la diffusion de cette vidéo.

L’enquête a été menée par les services spécialisés dans la lutte contre la cybercriminalité relevant du ministère de l’Intérieur. Sur la base des preuves recueillies, le parquet a ouvert une enquête judiciaire approfondie. Les enquêteurs ont entendu les déclarations de Mohammed Al-Shaer et ont demandé des rapports d’expertise technique auprès du ministère de l’Intérieur. Ces rapports ont confirmé la véracité des allégations et la présence de propos diffamatoires et injurieux à l’encontre du plaignant.

Le parquet a également sollicité un rapport de l’Agence de sécurité cybernétique, qui a conclu à l’authenticité et à l’intégrité de la vidéo incriminée. Dans le cadre de l’enquête, le parquet a convoqué l’artiste Sherine Abdel Wahab pour confronter ses déclarations aux rapports d’expertise, aux témoignages du plaignant et aux investigations menées par la police criminelle. Cependant, Sherine Abdel Wahab a refusé de se présenter en invoquant une contamination par le coronavirus.

Face au refus de l’artiste de coopérer avec les enquêteurs, le procureur général a ordonné son renvoi devant la cour pénale. L’avocat de Mohammed Al-Shaer a souligné que le parquet avait rassemblé des preuves solides, notamment les déclarations du plaignant, le rapport d’expertise technique du ministère de l’Intérieur, le rapport de l’Agence de sécurité cybernétique et les enquêtes menées par les services de police.

Cette affaire a suscité un vif intérêt médiatique en raison de la renommée des personnes impliquées et de l’ampleur de la diffusion de la vidéo incriminée sur les réseaux sociaux. Les médias égyptiens ont suivi de près les développements de cette affaire, alimentant les spéculations quant à son issue et aux éventuelles conséquences juridiques pour Sherine Abdel Wahab.

La prochaine audience prévue pour le samedi 3 février sera cruciale pour l’évolution de cette affaire. Elle permettra à la justice de statuer sur les accusations portées contre Sherine Abdel Wahab et de déterminer si des poursuites pénales doivent être engagées. Les observateurs de l’industrie musicale et les fans de Sherine Abdel Wahab attendent avec impatience l’issue de cette affaire, qui pourrait avoir un impact significatif sur sa carrière et sa réputation.

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