La justice koweïtienne maintient en détention la fashionista Fatima Al-Mumin

La cour d’appel des délits au Koweït a rejeté, jeudi, la demande de libération sous caution de la fashionista Fatima Al-Mumin, impliquée dans un accident de la circulation mortel en septembre dernier.

Fatima Al-Mumin, une influenceuse connue sur les réseaux sociaux, avait été condamnée en première instance à trois ans de prison et au retrait de son permis de conduire pour un an, pour avoir causé la mort de trois personnes et la blessure d’une autre, en conduisant sous l’influence de l’alcool ou de la drogue, et en violant les règles de la circulation.

La défense de Fatima Al-Mumin avait fait appel du verdict et demandé un report de l’audience, ainsi qu’une libération sous caution, en invoquant des raisons de santé et des engagements professionnels. Mais la cour d’appel a refusé ces requêtes et a fixé la prochaine séance du procès au 14 mars.

Les familles des victimes, quant à elles, attendent que le verdict de l’appel devienne définitif, pour pouvoir intenter une action civile et réclamer le prix du sang légal, qui est une compensation financière versée par le responsable d’un homicide involontaire à la famille de la victime.

L’affaire de Fatima Al-Mumin a suscité une grande polémique au Koweït et dans le monde arabe, en raison de la notoriété de l’accusée, qui compte plus de 2 millions d’abonnés sur Instagram, et qui est connue pour ses publications sur la mode, la beauté et le lifestyle.

Certains internautes ont exprimé leur soutien à Fatima Al-Mumin, en estimant qu’elle était victime d’un acharnement judiciaire et médiatique, et qu’elle méritait une seconde chance. D’autres, en revanche, ont dénoncé son comportement irresponsable et dangereux, et ont réclamé une sanction exemplaire pour dissuader d’autres conducteurs de commettre les mêmes infractions.

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