Panne Géante chez Meta : Les Dessous Techniques d’un Blackout Mondial
Dans un monde où la connectivité est reine, une interruption de service peut ressembler à un coup d’État numérique. Mardi, les utilisateurs de Facebook, Instagram et Messenger ont été plongés dans un silence numérique, victimes d’une panne massive qui a laissé des centaines de milliers de personnes dans l’incapacité de se connecter. Meta, la société mère, a attribué cette défaillance à des « problèmes techniques », sans toutefois préciser leur nature.
La panne, qui a duré près de deux heures et demie, a suscité une vague d’inquiétude parmi les utilisateurs, craignant pour la sécurité de leurs données personnelles. Un initié de Facebook a révélé à DailyMail.com que les systèmes internes de l’entreprise étaient hors service, signalant des « perturbations majeures » sur le tableau de bord des services de Meta.
Andy Stone, directeur de la communication de Meta, a tenté de rassurer les utilisateurs en déclarant que le problème avait été résolu « aussi rapidement que possible », tout en présentant des excuses pour les désagréments occasionnés. Cependant, cette réponse n’a pas suffi à apaiser la curiosité du public, avide de comprendre les raisons de cette défaillance.
Les outils internes, ces technologies qui constituent l’épine dorsale des organisations modernes, sont souvent pointés du doigt dans de telles situations. Ils sont essentiels pour rationaliser les processus et automatiser les tâches répétitives, mais une erreur minime, comme l’ajout d’un code incorrect, peut avoir des conséquences désastreuses.
En 2021, une erreur de configuration sur les routeurs dorsaux de Facebook avait provoqué une panne similaire, entraînant une interruption de service de sept heures. Cette fois-ci, bien que WhatsApp soit resté opérationnel, les autres plateformes de Meta ont été touchées, affectant des utilisateurs aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Europe, en Chine, en Australie et au Mexique.
Meta reste muet sur les causes exactes de la panne de mardi, laissant place à la spéculation.