La musique comme vecteur de résistance : Le Festival de la chanson tunisienne 2024 célèbre l’art engagé
Le Festival de la chanson tunisienne, un événement annuel qui célèbre la richesse et la diversité de la musique tunisienne, a annoncé une édition 2024 pas comme les autres. Cette année, le festival s’ouvre non seulement aux talents locaux mais aussi aux frères arabes résidant en Tunisie, dans un geste de solidarité artistique et culturelle.
La direction du festival a rappelé que la date limite pour la soumission des dossiers de participation est fixée au 20 février. Les artistes désireux de participer à cette célébration unique de la musique et de la résistance sont invités à soumettre leurs œuvres, qui seront jugées non pas sur la base de prix, mais plutôt sur leur mérite artistique et leur capacité à capturer l’esprit de résistance et de persévérance.
Dans un communiqué, les organisateurs ont souligné que cette édition spéciale permettra aux artistes de jouir d’une liberté totale dans leur expression créative. Les œuvres sélectionnées bénéficieront d’une bourse, répartie équitablement entre tous les créateurs impliqués, qu’ils soient poètes, compositeurs, chanteurs ou arrangeurs.
L’événement, qui se tiendra du 14 au 16 mars 2024, promet d’être un rassemblement de voix et de mélodies reflétant la lutte et l’espoir. Le festival se déroulera en partenariat avec des institutions prestigieuses telles que la Fondation de l’Opéra et le Centre de la musique arabe et méditerranéenne, sous l’égide du Ministère des Affaires Culturelles.
Les candidats sont encouragés à explorer de nouvelles compositions et à intégrer des contributions des poètes et musiciens arabes résidant en Tunisie.
Le Festival de la chanson tunisienne 2024 s’annonce comme une plateforme où l’art rencontre l’activisme, où la musique transcende les frontières pour devenir un hymne à la liberté et à la résilience. C’est une invitation à tous les artistes à lever leur voix et à faire résonner leurs accords en soutien à une cause qui dépasse les frontières nationales et touche à l’universalité de la lutte pour la dignité humaine.
