Dans l’enceinte du centre culturel Neapolis à Nabeul, les mélodies envoûtantes et les chants profonds ont résonné, marquant le début du festival Tajalli. Sous le patronage du ministère de la Culture, cet événement unique vise à mettre en lumière l’art soufi, souvent méconnu mais profondément enraciné dans le patrimoine tunisien.
Najoua Gharbi, la déléguée régionale des affaires culturelles à Nabeul, a exprimé son enthousiasme pour cette initiative qui, selon elle, « offre une plateforme pour les artistes soufis de toute la république, en particulier ceux de Kairouan, pour partager leur passion et leur spiritualité avec le public. »
Le festival s’étend du 23 mars au 2 avril, avec une programmation qui promet de transporter les visiteurs à travers les différentes expressions de l’art soufi. Le coup d’envoi a été donné par la troupe Rjal Sabra, qui a captivé l’audience avec une performance mémorable au Centre des arts dramatiques et scéniques de Kairouan.
En plus de nourrir l’esprit, Tajalli contribue également à nourrir le corps. En partenariat avec l’Organisation tunisienne de l’éducation et de la famille, le festival participe au soutien des tables de l’Iftar, offrant des spectacles musicaux et vocaux gratuits pour les bénéficiaires.
Parmi les temps forts à venir, citons le spectacle « Al Dhikara » de Mohamed Baskri le 25 mars, suivi par « Ajras Al Wajd » de Hatem Ferchichi le 27 mars. Chaque performance est une invitation à explorer les profondeurs de la dévotion et de la contemplation.
Le festival se clôturera avec « Tasnim » de Khaled Ben Yahia, promettant une fin grandiose à cette célébration de l’art soufi. Tajalli n’est pas seulement un festival; c’est une expérience qui éveille les sens et élève l’âme.
Programme :
