L’écrivain Atef Gadhoumi explore les profondeurs de l’âme humaine dans son nouveau roman « Pour qu’il fasse plus beau »

L’Institut Supérieur des Langues de Tunis (ISLT) a eu le privilège d’accueillir, jeudi 25 avril 2024, l’écrivain Atef Gadhoumi pour une conférence captivante sur son dernier roman, « Pour qu’il fasse plus beau« , publié aux Éditions Arabesques.

L’événement, qui s’est déroulé en présence des professeurs universitaires Mariem Aziz et Salah Dageni, a plongé les participants dans un voyage fascinant à travers les méandres de l’âme humaine.

Un voyage dans les ténèbres de l’âme

« Pour qu’il fasse plus beau » est un roman moderne et psychologique qui explore les recoins les plus sombres de l’être humain. L’auteur nous entraîne dans une histoire poignante où les personnages se débattent contre des épreuves terribles et une souffrance inimaginable.

Gadhoumi se glisse habilement dans la peau de leur avocat, plaidant leur cause malgré la noirceur de leurs actes.

La société et l’école face à leurs responsabilités

Le roman met en lumière les défaillances de la société et du système éducatif, soulignant leur rôle dans la dérive des personnages. Lorsque ces institutions manquent à leur mission, les individus se retrouvent confrontés à des situations dramatiques qui dégénèrent.

L’importance de la santé mentale

Atef Gadhoumi place la santé mentale au cœur de son récit. L’état psychologique fragile de ses personnages est le reflet d’une négligence profonde et d’une souffrance accumulée. Il utilise l’allégorie de la Divine Comédie de Dante pour illustrer les tourments de ses protagonistes, les comparant aux âmes damnées des cercles infernaux.

Un titre énigmatique et un message d’espoir

Le titre du roman, « Pour qu’il fasse plus beau« , est loin d’être anodin. Il renferme une note énigmatique trouvée dans le carnet d’une protagoniste, Amel : « Il suffit qu’ils disparaissent pour qu’il fasse plus beau« . Cette phrase, empreinte d’une certaine violence, est interprétée par l’auteur comme un message d’espoir, suggérant que la disparition de certains maux peut apporter un peu de lumière dans un monde sombre.

Un thriller captivant et une fin ouverte

L’intrigue du roman est rythmée par quatre meurtres, dont trois sont élucidés. Le mystère entourant le meurtre d’Amel reste cependant intact, entretenant le suspense jusqu’à la fin. Noura, un personnage clé du récit, incarne une vision globale de la culpabilité et de la responsabilité, affirmant que « on est tous coupables ».

Un roman moderne et cinématographique

Gadhoumi adopte une approche narrative moderne, impliquant activement le lecteur dans l’histoire. Le narrateur ne dévoile pas toutes les intentions des personnages, laissant au lecteur le soin de les décrypter. L’écriture visuelle et l’action dynamique rappellent les techniques cinématographiques, conférant au roman une dimension captivante.

Une œuvre littéraire à fort potentiel cinématographique

En conclusion, « Pour qu’il fasse plus beau » s’impose comme un roman d’une grande profondeur psychologique, explorant les zones d’ombre de l’âme humaine avec une sensibilité remarquable. Son intrigue captivante, son style narratif moderne et sa fin ouverte le rendent propice à une adaptation cinématographique, promettant une expérience immersive et riche en émotions.

Une séance de dédicaces est organisée par les Éditions Arabesques, vendredi 26 avril, à la foire du livre.

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