Le COVID-19 Laisse des Séquelles Durables : Une Étude Révèle des Dommages Multiples aux Organes
Une étude récente a jeté une lumière inquiétante sur les conséquences à long terme du COVID-19, mettant en évidence que près d’un tiers des patients infectés par le virus subissent des dommages persistants à plusieurs organes, même cinq mois après leur guérison.
Cette recherche, menée avec diligence, a analysé les conséquences dévastatrices du virus sur la santé des patients, révélant des taux alarmants de dommages aux poumons, au cerveau et aux reins. Ceux qui ont été les plus durement touchés étaient souvent ceux qui avaient enduré une infection grave, ceux de plus grand âge, ou ceux ayant déjà des problèmes médicaux préexistants.
Le Dr. Betty Raman, à la tête de cette étude révélatrice, a souligné que « les individus souffrant de dommages affectant plus de deux organes étaient quatre fois plus enclins à signaler des problèmes mentaux et physiques graves ».
Le récit bouleversant de Tanisha Desanayake, ancienne joueuse de tennis contrainte de mettre fin à sa carrière à cause du COVID-19, illustre bien la réalité brutale de cette situation. Elle témoigne de problèmes multiples touchant son cœur, son foie, ses poumons et son utérus, tous résultant du « COVID long », comme il est désormais connu.
Margaret O’Hara, co-fondatrice de l’organisation « Long Covid Support », a ajouté sa voix aux conclusions de l’étude, soulignant que les preuves montraient clairement que le COVID-19 infligeait des dommages à long terme à la santé de nombreuses personnes. Elle a affirmé : « Il est désormais clair que ce n’est pas seulement un virus respiratoire, mais qu’il provoque des dommages à long terme à la santé des individus ».
Pour cette étude, des participants ont été recrutés dans 13 sites au Royaume-Uni et ont subi des examens IRM couvrant le cœur, le cerveau, les poumons, le foie et les reins, environ cinq mois après leur sortie de l’hôpital.
Les conclusions de cette recherche soulignent l’importance cruciale de la recherche continue sur les effets persistants du COVID-19. Elle met en lumière les impacts durables que ce virus peut avoir sur la santé des individus, renforçant ainsi la nécessité de services de suivi multidisciplinaires à long terme axés sur la santé pulmonaire, rénale, cérébrale et mentale.
Cette étude met en évidence la nécessité impérative de sensibiliser davantage à la gravité des séquelles du COVID-19, tout en soulignant l’importance de la prévention et de la vaccination pour protéger la santé publique.