Addison Pierre Maalouf, alias Yourfellowarab, libéré
Le vidéaste américain connu sous le nom de YourFellowArab, alias Addison Pierre Maalouf, a été capturé en Haïti et détenu pendant deux semaines par un gang. Le 30 mars 2024, il a annoncé sur les réseaux sociaux qu’il avait été libéré.
Jimmy « Barbecue » Cherizier, un ex-policier à la tête du gang « G9 », a été vu lors d’une conférence de presse à Port-au-Prince le 5 mars 2024.
Le 30 mars 2024, YourFellowArab, un vidéaste américain, a été relâché après avoir été retenu en otage pendant deux semaines par un gang haïtien, comme l’a rapporté Le Parisien. Il avait voyagé de Atlanta, États-Unis, à Haïti pour rencontrer Jimmy Chérizier, alias « Barbecue », le leader d’un puissant gang haïtien connu sous le nom de « G9 et famille », qui cherche à dominer Haïti par la terreur.
Addison Pierre Maalouf a été kidnappé le 14 mars, un jour après son arrivée à Port-au-Prince. Selon Haïti 24, le vidéaste, qui se spécialise dans les documentaires sur les environnements périlleux, a été pris en otage par un gang demandant une rançon de 600 000 dollars (environ 460 000 €). Il n’est pas confirmé si la rançon a été payée. Le Département d’État américain n’a pas confirmé l’enlèvement, se contentant de reconnaître être informé de l’enlèvement d’un citoyen américain en Haïti.
Dans sa dernière vidéo, YourFellowArab était dans un hôtel haïtien, décrivant l’atmosphère de l’île et les risques encourus à Port-au-Prince, une ville contrôlée par les gangs. Il avait rencontré Jimmy Chérizier, mais a été capturé par un gang affilié sur le chemin du retour, selon RMC.
Après deux semaines de silence, Addison Pierre Maalouf a posté un message le 30 mars sur son compte X, affirmant avoir été kidnappé en raison de sa race. Il a déclaré ne pas pouvoir donner plus de détails avant de rentrer chez lui, mais a remercié Dieu pour sa libération. Il a révélé avoir été détenu dans une cabane en béton entourée de barbelés, loin de toute civilisation.
Le Quai d’Orsay a signalé le 22 mars que la sécurité à Port-au-Prince restait préoccupante, avec un risque élevé et croissant d’enlèvements.