MIFF 2022 : Les projections des films

C’est à la salle « Odyssée » de Médina Méditarranéa, à Yasmine Hammamet, que la projection des premiers films du MIFF-Yasmine Hammamet (Master International Film Festival 4-11 juin 2022) a été entamé, dimanche 5 juin 2022 à 14h30, avec le film de Rym Temimi « Manca Moro » qui concourt pour le « Galion dOr » dans la compétition des longs-métrages documentaires.

Dans cette oeuvre de 84 mn, Rym Temimi, cinéaste et chercheuse en arts et culture, retrace le périple de sa famille et de ses aïeux siciliens et algériens qui ont passé une partie de leur vie en Tunisie et la plus grande part en exil.

Alors qu’à 16h00 de ce même dimanche, ce fut autour de la projection de la première partie des courts-métrages à la salle « Hannibal », avec le film français « Dernière prise », réalisé par Willem Zouiten, qui relate la mésaventure dun homme qui sadresse à un local de photographe sans se soucier de ce qui lattend.

Le réalisateur s’appuie ici sur la technique de l’image animée, alors que pour Guillaume Mangui, dans son film « Vincent avant midi », il traitre de la relation entre père et fils et les antagonismes des sentiments après la rupture « La peur des gens », d’Amir Berrhouma est parmi les courts proposés en cette journée d’ouverture des projections à ce festival, le MIFF-Yasmine Hammamet, relatant les sévices subis par « Hamza » de la part de son père et son autorité, quil vécus durant son enfance, lui provoquant des séquelles psychologiques profondes que ce film révèle au grand jour.

Pour la réalisatrice égyptienne Sarra Chadly, c’est avec son film « Isabelle » quelle participe dans la section « Panorama Courts-Métrages » et dont le sujet traite le cas dune jeune timide et recroquevillée sur elle-même qui goûte pour la première fois de sa vie les échecs et la privation dans un vécu aux côtés d’une mère préoccupée par son travail et une aide-ménagère qui partage avec elle ce quotidien.

« Isabelle » a obtenu le prix du « Meilleur court-métrage » au Festival international de cinéma du Caire.

Dans « La robe de Aïcha », de Mohamed Saïd, c’est un volet du vécu du jeune « Sabeur », 14 ans seulement, qui travaille pour assurer son pain quotidien et les besoins de sa mère malade et alitée, jusqu’au moment où l’annonce de son décès va changer sa vie à jamais.

« Intranquilles », de 118 mn, est le film où son réalisateur Joachim Lafosse plonge dans les profondeurs psychologiques de ses héros.

Damien, amoureux de sa femme Leïla, essaye, malgré le mal dont il souffre, un trouble du bipolarisme, de satisfaire autant que possible sa famille, et à travers cela le réalisateur belge décortique la réalité sociale et les relations humaines avec ses nombreuses contradictions.

Il est à rappeler que l’oeuvre de Joachim Lafosse a déjà attiré l’attention depuis son film de breveté, « La tribu », qui a obtenu de nombreux prix dont celui du « Meilleur court-métrage » au Festival de Namur du film francophone en 2001.

Son film « Folie spéciale » a été programmé au Festival international de cinéma de Lucarno en 2004, alors que son autre film, « Etudiant libre », a participé dans la section « Quinzaine des réalisateurs » au Festival de Cannes en 2008.

Joachim Lafosse a de même marqué sa présence au Festival de Cannes en 2012, dans la section « Un certain regard », avec « A perdre la raison ».

« Intranquilles » a été projeté dans le cadre de la compétition officielle du Festival de Cannes de 2021.

Le film tunisien, « Fartattou dhhab », d’Abdelhamid Bouchnaq, est largement attendu par le public de Hammamet, et entrant dans le cadre de la compétition officielle des longs-métrages de fiction lors de ce MIFF-Yasmine Hammamet.

« Fartattou dh’hab », d’une durée de 90 mn, traite avec audace la relation de « Moez », un agent de police, la trentaine, et son passé sanguinaire, avec un gosse qui sera un facteur qui l’aidera à affronter les dessous de sa vie

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