Sarah Michelle Geller fait son grand retour avec Wolf Pack

Les feux de forêt en Californie sont le genre de force de la nature qui perturbe la paix et qui est visuellement impressionnants, ce qui en fait un point de départ idéal pour les drames.

Que se passe-t-il pour les gens qui partagent cette expérience terrifiante d’être entourés par des murs de flammes ? Comment les familles font-elles face lorsque tout ce qu’elles possèdent est réduit en cendres ? Le nouveau drame fantastique incroyablement épouvantable, Wolf Pack (Paramount+), pose une question plus grande et plus profonde. Vous voyez cet immense feu ? Et bien, que se passerait-il s’il y avait un loup-garou dedans ?

Après une brève scène d’introduction dans laquelle un garde forestier voit un incendie, s’arrête, sort de son véhicule et se tient debout, le torse carré sur la route, regardant avec appréhension les flammes, nous sommes à bord d’un bus scolaire jaune à Los Angeles. Il devrait emmener Everett (Armani Jackson) à ses cours, mais il est bloqué dans la circulation, avec l’incendie de forêt qui fait rage dans la forêt nationale des Angeles à moins de 50 mètres de là.

Le talent de Wolf Pack pour les dialogues confus et sans queue ni tête et les motivations des personnages inexplicables entre en jeu immédiatement, alors que les camarades de classe d’Everett peinent à comprendre pourquoi ils sont bloqués (c’est à cause du feu, les gars) ou pourquoi les automobilistes à proximité abandonnent leurs voitures (encore une fois, probablement à cause du feu).

Lorsque des cerfs et des chevaux paniqués se précipitent vers la route, c’est à ce moment-là que tout le monde décide de descendre du bus.

De nombreux enfants paient ce choix excentrique de leur vie, mais Everett évite une ruade fatale car il est brièvement enlevé par un monstre rôdant à moitié visible et atterrit de nouveau dans le carnage avec une marque de morsure sur l’épaule.

Des flashbacks, des fantasmes, des visions partagées et des maux de tête soudains paralysants ne cessent de confirmer inutilement qu’il y a quelque chose d’étrange chez ces enfants. Une silhouette sombre se cache derrière chaque fenêtre, effrayant encore plus les personnages qui se réveillent souvent d’une longue séquence de rêve. Des ralentis, des montages rapides, des raccords super et au moins une erreur de continuité stridente : tout cela se passe en même temps.

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