Modernisation de la formation en pharmacie : une nouvelle spécialisation et des initiatives innovantes annoncées en Tunisie

Dans le cadre de l’adaptation des formations à l’évolution du secteur pharmaceutique, Ali Mrabet, le ministre de la Santé, a déclaré qu’une nouvelle spécialisation serait bientôt créée dans la Faculté de Pharmacie de Monastir. Celle-ci se concentrera spécifiquement sur l’industrie pharmaceutique.

Lors de la cérémonie de remise des diplômes de doctorat à quatre promotions de la faculté, le ministre a déclaré qu’il était temps de mettre en place des structures nationales dédiées aux différentes spécialisations en pharmacie. Il a également évoqué une réorganisation de l’affectation des pharmaciens dans les services hospitaliers du pays, soulignant l’importance cruciale de la présence de ces professionnels dans l’industrie pharmaceutique.

Selon lui, les diplômés de la faculté, une fois leur parcours universitaire achevé, ont une grande responsabilité dans l’amélioration du système de santé national.

Mohsen Hussein, le doyen de la Faculté de Pharmacie, a souligné que les diplômés contribuent de manière significative à l’amélioration de la santé publique, de l’industrie pharmaceutique, des analyses médicales, et à l’approvisionnement en médicaments sur l’ensemble du territoire. Il a également mentionné les progrès réalisés dans les domaines de la pharmacie hospitalière et clinique.

Il a souligné l’engagement de la faculté à améliorer constamment ses services dans les domaines de l’enseignement, de la recherche, de l’innovation, et à rivaliser avec des facultés étrangères similaires. Pour ce faire, plusieurs programmes de formation post-universitaires ont été mis en place, notamment en pharmacie vétérinaire, en inspection pharmaceutique et en gestion hospitalière.

M. Hussein a également plaidé pour la création de centres pour pharmaciens hospitaliers au sein des entreprises pharmaceutiques et pour une plus grande supervision des laboratoires et services de pharmacie par les pharmaciens hospitaliers, comme c’est le cas dans les facultés de médecine.

De son côté, Ali Bsila, président du Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens en Tunisie (CNOPT), a recommandé de se tourner davantage vers des domaines à forte valeur ajoutée comme l’industrie pharmaceutique, la recherche scientifique et la pharmacie hospitalière. Il a insisté sur l’importance d’assurer la qualité de la formation des pharmaciens et de revoir les programmes d’enseignement pour les adapter aux besoins du marché du travail et aux normes de qualité et de sécurité.

M. Bsila a également affirmé l’engagement du conseil à soutenir la coopération avec la Faculté de Pharmacie et à soutenir les programmes susceptibles d’améliorer la formation en pharmacie, y compris la mise en place d’un certificat en pharmacie vétérinaire.

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