Nadine Nassib Njeim critiquée pour avoir consommé du McDonald’s

L’actrice libanaise a suscité la polémique sur les réseaux sociaux après avoir publié une vidéo où elle apparaît en train de manger un repas de la chaîne américaine, accusée de soutenir Israël.

Un geste mal perçu

Nadine Nassib Njeim, connue pour ses rôles dans des séries télévisées à succès comme « Al Hayba » ou « 2020 », a voulu partager avec ses 12 millions d’abonnés sur Instagram un moment de sa vie privée lors d’un voyage. Mais son choix de se restaurer chez McDonald’s n’a pas plu à de nombreux internautes, qui l’ont accusée de faire la promotion d’une entreprise complice de l’agression israélienne contre la Palestine et le Liban.

En effet, la chaîne de fast-food a été l’une des cibles des campagnes de boycott lancées par des militants pro-palestiniens, après avoir révélé qu’elle offrait des repas gratuits aux soldats israéliens participant aux opérations militaires contre la bande de Gaza et le sud du Liban, qui ont fait des milliers de victimes civiles depuis le début du mois d’octobre.

Des excuses insuffisantes

Face au tollé provoqué par sa vidéo, l’actrice a présenté ses excuses dans un autre clip, affirmant qu’elle n’avait pas l’intention de faire de la publicité pour McDonald’s, et qu’elle ignorait que la société soutenait Israël. Elle a également exprimé sa solidarité avec la cause palestinienne et libanaise, et son indignation face aux violences commises par l’occupant.

Mais ses explications n’ont pas convaincu une partie de ses fans, qui ont jugé son geste irresponsable et indécent, et qui ont remis en cause sa crédibilité en tant qu’artiste engagée. Certains ont même appelé à boycotter ses œuvres, tandis que d’autres lui ont rappelé le nombre de martyrs tombés sous les bombes israéliennes.

Un soutien mitigé

D’autres internautes, en revanche, ont pris la défense de Nadine Nassib Njeim, estimant qu’elle avait commis une erreur involontaire, et qu’elle avait le droit de manger ce qu’elle voulait. Ils ont souligné que l’actrice avait toujours été une fervente partisane de la résistance libanaise et palestinienne, et qu’elle avait été victime d’une campagne de dénigrement orchestrée par ses détracteurs.

Ils ont également rappelé que McDonald’s n’était pas la seule entreprise à avoir des liens avec Israël, et que de nombreux produits et services utilisés quotidiennement par les consommateurs arabes provenaient de sociétés dont la politique était contraire à leurs principes.

Une polémique qui ne s’éteint pas

La controverse autour de l’affaire McDonald’s n’est pas la première à secouer le monde du spectacle arabe, qui est souvent divisé entre les partisans et les opposants au boycott d’Israël. Plusieurs artistes ont été critiqués ou censurés pour avoir exprimé leur soutien à l’État hébreu, ou pour avoir accepté de se produire dans ses territoires occupés.

À l’inverse, d’autres artistes ont affiché leur solidarité avec le peuple palestinien, et ont refusé de collaborer avec des institutions ou des personnalités liées à Israël. Certains ont même participé à des manifestations ou à des collectes de fonds en faveur de la cause palestinienne.

La question du boycott d’Israël reste donc un sujet sensible et polémique dans le milieu culturel arabe, qui reflète les clivages et les tensions qui traversent la société et la politique de la région.

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