« Taj » : Un Budget de Production Record pour une Épopée Dramatique Syrienne

Dans le paysage cinématographique syrien, une étoile brille d’un éclat particulier, capturant l’attention des spectateurs bien au-delà des frontières de son pays natal. Cette étoile n’est autre que Tim Hassan, un acteur dont le talent et le charisme ont transcendé les attentes et redéfini le succès dans l’industrie du drame arabe.

Depuis ses débuts, Hassan a su se distinguer par une présence scénique qui lui est propre, établissant une marque de fabrique reconnaissable entre toutes. Sa capacité à occuper l’espace, tant au sens littéral qu’au sens figuré, a fait de lui une figure incontournable, une référence dans le monde du spectacle.

L’acteur syrien a également prouvé qu’il était plus qu’un simple visage à l’écran. En dépit de la popularité de la série « Al-Hayba », critiquée pour son approche brute et son manque de finesse dramatique, Hassan a su se réinventer et explorer de nouvelles avenues artistiques. Sa participation à la série « Al-Amid », bien que moins populaire, témoigne de sa volonté de sortir des sentiers battus et de son engagement envers l’art dramatique.

La fin de « Al-Hayba » a marqué un tournant pour Hassan, qui a choisi de collaborer avec Omar Abou Saada, un ancien camarade de l’Institut Supérieur des Arts du Théâtre à Damas. Ensemble, ils ont créé « Assi Al-Zand », une série saluée pour son authenticité et sa qualité narrative, qui a connu un succès notable l’année dernière.

Aujourd’hui, Tim Hassan se prépare à captiver de nouveau son public avec la série « Taj », prévue pour le Ramadan 2024. Avec un budget de production de 8,5 millions de dollars, « Taj » promet d’être un projet d’envergure, plongeant les téléspectateurs dans la Syrie des années 1940, à travers une histoire d’amour et de principes nationaux.

La série, qui met en scène des talents tels que Bassam Kousa, Faia Younan et Noura Rahal, aspire à recréer une époque révolue avec une précision et une splendeur sans précédent. C’est une tentative audacieuse de capturer l’essence d’une période florissante de l’histoire syrienne, avec une attention particulière portée aux détails visuels et narratifs.

La participation de Faia Younan, célèbre chanteuse syrienne, dans son premier rôle d’actrice, ajoute une touche de fraîcheur au casting déjà impressionnant. Sa performance, guidée par le réalisateur Samer Al-Barqawi et le dramaturge Issam Bou Khaled, est attendue avec impatience.

Ce feuilleton marque aussi la première participation, à l’étranger, de l’acteur tunisien Mohamed Mrad qui jouera le rôle d’un gendarme français, au temps de l’occupation française de la Syrie.

Tim Hassan continue de prouver qu’il est un acteur de calibre international, capable de naviguer avec aisance entre les rôles exigeants et les projets ambitieux. Son parcours est un témoignage de la richesse et de la diversité du talent syrien, et « Taj » s’annonce comme un nouveau jalon dans sa carrière illustre.