Poutine annonce des progrès dans la recherche d’un vaccin contre le cancer

Le président russe a déclaré que son pays était proche de produire des vaccins et des médicaments innovants pour lutter contre la maladie.

Le cancer est l’une des principales causes de mortalité dans le monde, avec plus de 10 millions de décès en 2020 selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Face à ce fléau, la recherche scientifique s’active pour trouver des solutions efficaces et accessibles.

C’est dans ce contexte que le président russe Vladimir Poutine a fait une annonce remarquée lors du forum sur la technologie du futur, qui s’est tenu le 15 février 2024 à Moscou. Il a affirmé que la Russie avait réalisé des avancées significatives dans la mise au point de vaccins anti-cancéreux, ainsi que de nouveaux médicaments capables de réguler le système immunitaire des patients.

Selon Poutine, ces vaccins pourraient être utilisés comme un moyen de traitement, en complément des méthodes conventionnelles comme la chirurgie, la radiothérapie ou la chimiothérapie. Il a également souligné que la Russie avait investi massivement dans le développement de centres de soins spécialisés dans le cancer, qui sont désormais au nombre de 500 sur tout le territoire.

Le président russe n’a pas donné plus de détails sur les caractéristiques et les résultats de ces vaccins, ni sur les dates prévues pour leur commercialisation. Il a toutefois exprimé son espoir de voir la Russie contribuer à la lutte mondiale contre le cancer, en coopération avec les autres pays et les organisations internationales.

La Russie n’est pas le seul pays à travailler sur des vaccins contre le cancer. Aux États-Unis, la société Moderna, connue pour son vaccin contre le Covid-19, a annoncé en avril 2023 qu’elle espérait produire un vaccin universel contre le cancer d’ici 2030. En Allemagne, la société BioNTech, également impliquée dans la fabrication du vaccin anti-Covid, développe des vaccins personnalisés pour chaque patient, en fonction de son profil génétique et de son type de tumeur.

Ces vaccins reposent sur la technologie de l’ARN messager, qui consiste à introduire dans l’organisme un fragment d’acide ribonucléique (ARN) synthétique, porteur d’un message génétique. Ce message permet de stimuler la réponse immunitaire du corps, en l’incitant à reconnaître et à détruire les cellules cancéreuses.

Selon l’OMS, le nombre de nouveaux cas de cancer devrait augmenter de 77% d’ici 2050, en raison du vieillissement de la population, de la croissance démographique et de l’exposition aux facteurs de risque comme le tabac, l’alcool, l’obésité ou la pollution. Face à ce défi, les vaccins contre le cancer pourraient représenter une révolution médicale, à condition qu’ils soient sûrs, efficaces et accessibles à tous.

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