Mahmoud Hamida, acteur égyptien de renom, a provoqué une vive controverse lors de la cérémonie d’ouverture du Festival du film d’El Gouna en refusant de demander au public de se lever pour une minute de silence en hommage aux victimes de Gaza. Selon Hamida, le deuil est un vecteur d’oubli, une déclaration audacieuse qui a immédiatement enflammé les réseaux sociaux.
Dans une vidéo largement partagée sur les médias sociaux, Hamida souligne l’importance des histoires de désespoir pour affirmer la résilience du peuple arabe, faisant valoir que les films peuvent être un puissant témoignage de l’esprit humain face aux ténèbres. Cette déclaration a été faite sur la scène du festival, où l’acteur a évoqué la responsabilité des créateurs et des narrateurs dans la mise en lumière des moments les plus sombres de l’humanité.
Le discours de Mahmoud Hamida au Festival du film d’El Gouna a mis en lumière la capacité des films à être des vecteurs de changement et à évoquer des vérités difficiles. Son refus de mener une minute de silence, justifié par sa crainte de l’oubli, pose une question cruciale sur la manière dont le deuil et la mémoire sont perçus et pratiqués dans la société.
Le Festival du film d’El Gouna, depuis sa création en 2017, est devenu un événement phare dans la région du Moyen-Orient, cherchant à connecter les cinéastes de la région avec le monde international. Cette année, le festival a pris une tournure exceptionnelle avec le thème « Fenêtre sur la Palestine », présentant des films plongeant au cœur des histoires palestiniennes et mettant en lumière les défis rencontrés par ces personnes résilientes.
La prise de position de Mahmoud Hamida lors de cet événement majeur souligne l’impact significatif que les artistes et les événements culturels peuvent avoir sur les débats sociaux et politiques. Sa déclaration au Festival du film d’El Gouna est un rappel puissant que l’art et la culture sont intrinsèquement liés aux mouvements sociaux et politiques, et peuvent être des catalyseurs de réflexion et de changement.
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